20 décembre 2024
24 novembre 2017
Article du journal Le Fil publié le 23 novembre 2017 par Yvon Larose
La Bibliothèque présente, jusqu’en avril 2018, une exposition sur l’avenir de notre établissement
«Je suis professeure à l’Université Laval depuis 2032. Je fais partie d’une équipe pédagogique interdisciplinaire en sciences des comportements humains. Je termine un cycle de cinq ans surtout concentré sur la recherche. Dès l’an prochain, je commencerai un autre cycle de cinq ans en transfert des connaissances et en développement pédagogique.»
Ce témoignage, fictif, est celui de Rachel, 55 ans. Il donne le ton à l’une des quatre stations qui constituent l’exposition Tendances – L’Université Laval en 2037. Cette exposition, sobre dans sa présentation mais substantielle dans son contenu, a démarré le 16 novembre au quatrième étage de la Bibliothèque. Elle se poursuivra jusqu’au mois d’avril 2018.
«Les stations présentent quatre scénarios de ce que pourrait être l’Université dans un horizon de 15 à 20 ans, explique la secrétaire permanente à la Commission des études et à la Commission de la recherche, Marise Ouellet. Cette vision futuriste a été élaborée à partir des travaux menés par ces deux instances, qui avaient pour mandat, entre 2015 et 2017, de réfléchir à l’avenir de la formation et de la recherche à l’Université Laval. Les membres des commissions ont mis en lumière les tendances actuelles et les indices de changement. Ils ont tenté de dégager les grands courants qui se dessinent ainsi que les valeurs préservées et celles qui pourraient être instaurées.»
La rectrice Sophie D’Amours a assisté au lancement. Selon elle, l’exposition revêt une importance particulière. «Tout notre établissement, a-t-elle déclaré, est présentement engagé et mobilisé dans une planification stratégique. Nous souhaitons rêver à notre université… de 2022. Vous nous devancez avec cette vision de 2037. Nous y trouverons probablement quelques sources d’inspiration ou idées audacieuses. Après tout, l’Université doit rêver et développer une vision à très long terme. Cet horizon pas si lointain mérite certainement qu’on y réfléchisse.»
Le scénario de l’avenir auquel est rattaché le personnage de Rachel est l’atelier d’apprentissage collaboratif. Son témoignage est sonore et peut être entendu à une borne introductive. Cinq silhouettes schématiques d’hommes ou de femmes, en découpe, occupent l’espace. Elles arborent chacune un texte de présentation. Dans cet atelier, les utilisateurs-types, ou personas, s’appellent Alexe (responsable d’une entreprise), Andrée (étudiante professionnelle), Gabriel (conseiller en formation), Karim (étudiant étranger) et Véronique (chargée de formation). Ils acquièrent leurs savoirs au moyen de contenus numériques, qu’ils peuvent mettre en commun, et développent leurs compétences dans l’interaction. On ne parle plus de la formule professeur-étudiant, mais plutôt d’une approche d’enseignement collaboratif. La mise en scène se répète dans les trois autres stations, où les membres de la communauté universitaire de demain travaillent dans un environnement de partage, au sein d’une équipe pédagogique et dans un laboratoire de recherche.
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