20 décembre 2024
30 octobre 2019
Article paru dans le Soleil le 27 octobre 2019 par Josianne Desloges
L’œuvre de Paryse Martin se déploie en rhizomes merveilleux et monstrueux. La dame hybride, fusionne, jongle avec les galaxies, la botanique et les espèces telle une sorcière aux doigts de fée.
La première exposition solo qu’elle présente à la Galerie 3 donne un aperçu substantiel de ses pouvoirs d’ensorceleuse, de ses allégeances féministes, de l’influence du surréalisme et de l’artisanat sur son art, et surtout de son imagination foisonnante, qui s’exprime avec une maîtrise technique impressionnante.
Reprenant une technique qu’elle avait déjà utilisée pour construire des sphères, elle a enroulé des languettes de carton ondulé récupéré pour créer des scènes de fable. «C’est lié à la physique du mouvement, à l’écoulement des eaux, aux vents, à toutes les turbulences et à la notion philosophique de pli, de profondeur, de la complexité des êtres», dit-elle au sujet de ce minutieux et sinueux assemblage. Un bateau flotte au-dessus de nos têtes, nos yeux tentent de déjouer l’énigme d’un clapier vide coiffé d’un chapeau haute-forme et d’une empilade d’animaux sur un long chien à larges oreilles.
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