20 décembre 2024
24 octobre 2016
Article paru dans La Presse le 23 octobre 2016 par Sophie Ouimet
La beauté accompagne l’architecte Pierre Thibault tous les jours, et ce, depuis sa tendre enfance. Avec le journaliste féru d’architecture François Cardinal, maintenant éditorialiste en chef à La Presse, il vient de publier un ouvrage complet sur le sujet sous forme de dialogue. Éloge de la beauté en cinq lieux.
Pour entamer le premier dialogue, c’est à sa résidence secondaire que l’architecte de Québec a convié François Cardinal. Baptisée « Grande Galerie » – car elle possède plus d’espaces extérieurs qu’intérieurs ! – , elle est située en pleine nature, près du cap Tourmente. « C’est comme si on avait créé un cocon où le temps s’arrête, où on entre en contemplation, illustre Pierre Thibault. Dans nos vies en accéléré, c’est un lieu où on sait que le temps va se dilater, où on va retrouver un rythme qui permet de garder un équilibre. » D’ailleurs, il n’est pas rare que, même en présence de visiteurs, tout le monde demeure silencieux pendant plusieurs minutes. « C’est comme si une partie de la discussion, on l’avait avec le paysage. »
Puisqu’il passe beaucoup de temps à Montréal pour le travail, Pierre Thibault y possède un appartement, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, situé au dernier étage d’une ancienne confiserie – une usine à réglisse construite par Hershey en 1908. La lumière naturelle y est généreuse. « Je suis en ville, mais pourtant, je ne vois pas la rue, je vois plutôt le ciel et les arbres. Quand l’espace à habiter est bien créé, la ville peut aussi être une oasis », résume l’architecte. François Cardinal et lui ont également déambulé dans les ruelles du quartier, où ils ont été surpris par la tranquillité des lieux. « On n’entend vraiment rien ! Tu peux avoir la campagne en ville, c’est une des richesses de Montréal. »
Lire l’article complet : Éloge de la beauté