David Naylor vit et travaille à Québec et à Montréal. Il détient un diplôme de maîtrise en arts visuels (MFA) de la York University, à Toronto. Depuis 1973, il est professeur à l’École d’art de l’Université Laval dont il sera directeur de 1991 à 1995 et de 2014 à 2015. Ses œuvres ont été présentées dans le cadre d’expositions collectives au Québec, au Canada, aux États Unis ainsi qu’en Europe. Signalons plusieurs expositions individuelles: A Sense of Place, au centre Obscure de Québec (1988), Sculptures tragiques, à la Galerie des arts visuels de l’Université Laval (1989), Deux bateaux dans la nuit, à la Galerie le 36 (1997), La nuit, à l’Œil de poisson (1997), Snow, à la Galerie le 36 (2002), somewhere, à Circa art actuel (2004), Deux fois, à la Galerie le 36 (2008), To be all things, à B-312 (2009) et Things in a space, à la Galerie des arts visuels (2017). En 2013, il participe à l’exposition La sculpture en temps et lieux soulignant le 25e anniversaire du centre Circa. Lors de la première édition de la Manif d’art de Québec, en 2000, il réalise, en collaboration avec Alexandre David, une œuvre in situ intitulée Façade. Le Musée national des beaux-arts du Québec et le Musée régional de Rimouski lui ont consacré une exposition individuelle respectivement en 1981 et 1992. David Naylor a reçu le Prix Videre Reconnaissance en arts visuels en 1999. Engagé activement au sein de plusieurs collectifs d’artistes au cours des quarante dernières années, il est membre des conseils d’administration du centre d’artistes Obscure, de 1984 à 1992, de B-312, de 2008 à 2010, et du centre Est-Nord-Est depuis 1998.
Nicole Jolicœur vit et travaille à Montréal. Artiste multidisciplinaire, sa pratique se décline en différentes approches dont l’installation photographique et textuelle, l’audio et la vidéo, le dessin, la publication d’écrits, de projets et de livres d’artiste. Après des études à l’École des Beaux-arts de Québec, elle obtient un Master in Fine Arts (MFA) de l’Université Rutgers, au New Jersey. Elle a enseigné à l’École des arts visuels de l’Université Laval de 1972 à 1990 et à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM de 1990 à 2007. Elle compte plusieurs expositions au Québec, au Canada, en Angleterre, en France, aux États-Unis, en Espagne et au Mexique. Parmi plusieurs expositions solos, notons Archives vagabondes à l’Espace d’art et d’essai Occurrence à Montréal (2014) et Toucher sur image (vibrato) à la Galerie des arts visuels (2015). De plusieurs expositions collectives signalons: Repriser, Galerie de l’UQAM (2020), Taking [a] part, Mercer Union, Toronto (2014), Hysteria and the Body, Musée des beaux-arts du Canada (2008-2009), C’est arrivé près de chez nous, Musée des beaux-arts du Québec (2008), À visages découverts, Centre régional d’art contemporain Le 19, Montbéliard, France (2005), Past Imperfect, Wygnall Museum/Gallery, Rancho Cucamonga, Californie (2001). Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques dont celles du Musée National des Beaux-Arts du Québec, du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée des Beaux-Arts du Canada, Musée-Château d’Annecy (France), de la Winnipeg Art Gallery, de la Banque d’œuvres d’art du Canada, de l’Université du Québec à Montréal. Ses textes ont été publié dans différents périodiques et ouvrages spécialisés.
Artiste interdisciplinaire, James Partaik est l’auteur et collaborateur de nombreux travaux dans des domaines variés tels que les arts technologiques, les arts visuels, la musique et l’architecture. Ses œuvres ont été présentées dans des festivals, des galeries et des musées internationaux. Depuis 1990, il s’est engagé à initier et à faciliter des projets autogérés organisés par des artistes: UBCHIHICA (Chicoutimi), un centre de recherche et création en arts numériques; Imsertio (Chicoutimi-Québec-Bogota), un laboratoire de recherche-création interuniversitaire formé autour de la problématique de l’architecture, des arts numériques et de la ville; SpaceKIT (Montréal-Genève), un collectif artistique tout-terrain liant architecture et programmation comme filtre pour aborder les problématiques culturelles et architecturales ; Avatar (Québec), un centre d’artistes reconnu au Canada comme pionnier de l’art audio et électronique et ARQHÉ (Québec), un collectif multidisciplinaire qui sondait l’art, l’architecture, le paysage et le médiatique. Il est professeur d’art numérique et interdisciplinaire à l’UQAC où il a créé le SCAN (Studios de création en arts numériques). James Partaik est également collaborateur du projet innovant open source WIRING (wiring.org.co) popularisé sous le nom d’Arduino. Il a publié dans diverses revues, dont Inter art actuel, ainsi que dans l’anthologie publié par Artexte, S:on: Le son dans l’art contemporain canadien. Il a reçu plusieurs prix et bourses, notamment les Mérites d’architecture de la Ville de Québec (2012) pour sa conception architecturale d’un édifice à Québec. Son travail a fait l’objet de plusieurs textes dans des revues et des livres, notamment la publication de Princeton Architectural Press, Installations by Architects : Experiences in Construction and Design (2008, New York).
Geneviève Chevalier est artiste et professeure à l’École d’art de l’Université Laval. Elle est titulaire d’un doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal et d’une maitrise en beaux-arts à l’Université Concordia. Elle a réalisé un stage postdoctoral en muséologie sur la question des interventions d’artistes dans les collections muséales dans le cadre du groupe de recherche CIÉ/CO. S’inspirant d’approches documentaires expérimentales, elle porte un regard critique sur la conception du vivant hérité de la modernité. Sous la forme de projections vidéographiques, de films et de séries photographiques, son travail s’intéresse à certains modes d’appréhension et de connaissance du vivant, tels le jardin, la ménagerie et la collection muséale d’histoire naturelle. G. Chevalier a été artiste en résidence aux Jardins de Métis, Grand-Métis, en 2024; au centre AdMare, îles de la Madeleine, en 2023; au studio ACME, Londres, en 2020 et 2022 ; au ArtLab de la Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, Sherbrooke, en 2021-2022 et au Centre for Contemporary Arts de Glasgow en 2017. Son travail a été présenté au Festival International du Film sur l’Art en 2024 ; à la Galerie UQO, Gatineau, en 2023; à la Galerie d’art Foreman en 2022 ; à Dazibao, Montréal, en 2021 ; à la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, Saint-Edmond-de-Grantham, en 2019; à Optica, Montréal et au Musée régional de Rimouski, en 2018. Une monographie de son travail, intitulée Mirement, est parue en 2023. En 2024, elle prendra part aux expositions liées au projet Faux-plis, commissarié par Louise Déry et Marie-Hélène Leblanc.22 novembre 2024
Deux étudiantes du baccalauréat en design graphique primées aux ADCC Awards
18 avril 2024 à 16h30
Lancement de la publication L’École d’art; cinq décennies d’enseignement et de création et table ronde
Édifice La fabrique - Local 4351
Lancement de la publication L’École d’art; cinq décennies d’enseignement et de création et table ronde réunissant Geneviève Chevalier, Nicole Jolicoeur, David Naylor, James Partaik et Lisanne Nadeau. Le jeudi 18 avril 2024 16h30 au local 4351 (Édifice La Fabrique, 4e étage).
L’École d’art vous convie au lancement du livre «L’École d’art; cinq décennies d’enseignement et de création». Publiée aux Presses de l’Université Laval, cette publication, conçue dans le cadre du 50e anniversaire de l’École, est le fruit de trois années de recherche, d’entrevues et de rencontres avec les témoins de notre histoire.
Avec un point de vue historique et analytique, Lisanne Nadeau démontre comment la création de l’École des arts visuels, qui intégrait la plus ancienne université du Québec en 1970, a été marquée par la ferme volonté de rompre radicalement avec la tradition des beaux-arts, ce qui constitue son caractère distinctif. Innovants et précurseurs, les programmes de l’École alors mis en place sont caractérisés par une approche transdisciplinaire qui demeure aujourd’hui encore le fondement de son enseignement. L’ouvrage aborde en outre l’apport de l’École au développement du quartier Saint-Roch, à la suite de son déménagement en 1994, et analyse de quelle manière cette proximité avec le milieu de l’art actuel lui a permis de devenir une constituante essentielle de cet écosystème.
À l’occasion de ce lancement, nous vous proposons une table ronde/discussion réunissant quatre artistes enseignant·e·s ayant contribué, à divers moments de son histoire, au développement de l’École d’art. Nous les avons invité·e·s à aborder la question de la singularité de leur expérience d’enseignement et celle de la transmission en arts visuels. Enseignant à l’École depuis 1973, David Naylor a assuré diverses fonctions et fut notamment directeur de l’École au moment de son déménagement dans le quartier Saint-Roch. Nicole Jolicœur fut quant à elle professeure de 1972 à 1990. Dans les années 1980, elle crée le cours Art et féminisme et contribue à l’élaboration du diplôme de maîtrise en arts visuels. Après des études à l’École des arts visuels, James Partaik y enseignera de 1993 à 2008. Il eut un apport significatif dans le processus d’introduction des nouvelles technologies. Geneviève Chevalier est professeure depuis 2019 et engagée dans plusieurs projets de recherche. Elle apporte un point de vue tout actuel sur la mission de l’École. La modération sera assurée par Lisanne Nadeau, chargée d’enseignement, directrice de la Galerie des arts visuels et auteure de la publication.
Vin et bouchées vous seront offerts. À noter que les PUL offriront 20% à l’achat du livre lors du lancement (paiement par carte). La publication est disponible en librairies et sur le site des PUL. Un format numérique sera également accessible.
Lisanne Nadeau tient à remercier pour leurs témoignages, l’accès à l’information et leur soutien, les personnes suivantes:
Raymonde April, Richard Baillargeon, Joances Beaudet, Paul Béliveau, Mario Bergeron, Fabienne Bilodeau, Michel Boucher, Francine Chaîné, Isabelle Charron, Geneviève Chevalier, Richard Cloutier, Danielle Cormier, Claude Cossette, Gaston Côté, Maxime Coulombe, Florent Cousineau, Ariane Couture, Henriette Cyr, Alexandre David, François Demers, Anne Deslauriers, Gilles Dionne, Claude Dubé, Odette Ducasse, Bernard Duchesne, Odette Duchesne, Henry Forrest, Alain Fournier, Jacques Genest, Claude Girard, Pierre Gosselin, Hélène Goulet, Anne-Marie Groulx, Éric Henry, Paul Hunter, Carl-Dave Lagotte, Lise Lamarche, Pierre Larochelle, Sébastien Lavoie, Guy Lebel, Clément Leclerc, Suzanne Lemerise, Frédéric Lépinay, Claude Majeau, Nicole Malenfant, Pierre Martin, Valérie Martin, Renée Méthot, Monique Mongeau, François Mathieu, Richard Mill, Serge Murphy, David Naylor, Pierre Osterrath, Bernard Paquet, Michel Parent, James Partaik, Guy Pellerin, Chantal Pontbriand, Camille Ratté, Jean-Yves Rivard, Jocelyn Robert, Alain Rochon, Hélène Roy, Jean-Claude St-Hilaire, Richard Ste-Marie, Alexandre St-Onge, René Taillefer, Caroline tard, André Théberge, Joëlle Tremblay, Ana Usheff, France Verreault, Michèle Waquant.
Pour le soutien à la recherche, merci à: Audrey Gaulin et Dominique Paquet, de la Division des documents administratifs et des archives de l’Université Laval; Nathalie Thibault, conservatrice des archives au Musée national des beaux-arts du Québec; François Vallée et à Carol-Ann Belzil-Normand de La Chambre blanche; les étudiants Sandra Giasson-Cloutier, Jonathan Cantin-Demers et Vincent Drouin.
Merci à l’équipe des presses de l’Université Laval: Marie-Hélène Boucher, Cynthia Routhier et Mélissa Côté.
Enfin, un merci tout spécial au comité du 50e: Georges Azzaria, David Naylor, Richard Baillargeon, Marcel Jean et Joëlle Tremblay.
Notes biographiques des panélistes