20 décembre 2024
15 avril 2019
Article paru dans Le Fil le 12 avril 2019 par Matthieu Dessureault
En cette ère d’obsolescence programmée, les consommateurs peuvent contribuer à améliorer leur empreinte écologique
C’est le message, grosso modo, lancé par Claudia Déméné aux participants du Web à Québec. Le 10 avril, dans le cadre de cet événement réunissant plusieurs acteurs du numérique, la professeure à l’École de design a donné une conférence sur l’obsolescence programmée des appareils électroniques. Fort controversée, cette pratique industrielle vise à réduire délibérément la durée de vie des produits afin de stimuler leur renouvellement.
Si certains fabricants sont soupçonnés de s’adonner à de telles stratégies, les consommateurs, eux aussi, peuvent être pointés du doigt. «Plusieurs décident de changer de produit, alors qu’il est encore fonctionnel. Bien que la durée de vie moyenne d’un cellulaire soit d’environ quatre ans, en général, les gens s’en débarrassent après deux ans lorsque leur contrat de téléphonie se termine. De leur côté, les ordinateurs portables, conçus pour durer de cinq à huit ans, sont changés au bout de deux à trois ans», a expliqué la conférencière.
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