18 novembre 2024
21 juin 2021
Article paru dans ULaval nouvelles le 12 juin 2021 par Claudine Magny
Comme jamais, les citoyens prennent conscience que leur engagement peut vraiment changer la donne dans les domaines de l’aménagement urbain et de la protection de l’environnement
Ce n’est pas d’hier que l’être humain affectionne et protège sa ville, son quartier, son patelin. Mais cette sensibilité semble s’être particulièrement accrue au cours des 20 dernières années.
Effectivement, alors qu’on parlait davantage, il y a une vingtaine d’années, de grands regroupements pour la justice sociale ou pour de grandes luttes sociales, aujourd’hui, on parle plutôt de conscientisation et d’actions individuelles dans la société.
«Les manifestations monstres pour la protection de l’environnement à la Greta Thunberg sont toujours présentes et ont toujours leur place, évidemment, affirme Geneviève Cloutier, professeure à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional et directrice du Centre de recherche en aménagement et développement. C’est juste qu’au cours des 20 dernières années, les prises de conscience sociales se sont renforcées sur le plan de l’individu. Bref, il y a maintenant une certaine individualisation, en termes de prise de conscience. Comme si, finalement, chaque être humain était davantage conscient qu’un simple effort de sa part, dans son quotidien, peut parfois changer des choses, globalement. Comme si cette phrase habitait de plus de plus l’humain: “Je dois m’en occuper.”»
Geneviève Cloutier est une véritable passionnée des interactions humaines et de l’espace urbain. Pas surprenant que ses recherches portent plus précisément sur l’aménagement urbain, les initiatives citoyennes, la participation publique dans les prises de décision ou encore sur notre adaptation aux changements climatiques.
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